mercredi 12 octobre 2016

Quel est le cycle de vie qui optimiserais au mieux la réduction des déchets d'emballage ?

Trois possibilités :

- Pas de cycle, depuis les ressources naturelles directement à la valorisation énergétique,
> Le plus utilisé actuellement, coûteux, énergivore et impactant pour l'environnement.

- Cycle Recyclage, depuis le déchet jusqu’à la re-fabrication,
> Procédé d'actualité et politiquement correct, énergivore et coûteux devant sensibilisé l'utilisateur au triage des déchets.

- Cycle Réutilisation, depuis la déconsigne jusqu'au re-conditionnement des produits, 
> Procédé peu utilisé, coûteux, devant mettre en place une logistique complexe, mais retardant à chaque cycle l'échéance déchet (via recyclage).

Ci-dessous pour exemple le cycle d'un emballage plastique :

> Nous remarquons aussi que le cycle de réutilisation est plus court et moins énergivore que celui du recyclage.


La Directive 94/62/CE fixe des objectifs de recyclage et valorisation des déchets d’emballages. Concernant la réutilisation, la directive ne comporte pas d’objectifs, mais donne la possibilité aux Etats Membres de favoriser des systèmes de réutilisation susceptibles d’être réutilisés sans nuire à l’environnement. …(no-comment)…

   La Directive 94/62/CE dans sa révision de 2009 précise que la réutilisation rentre dans le cadre la prévention des déchets et de ce fait, incite les Etats Membres à réutiliser les emballages. 

Alors, pourquoi n'avons nous recyclés que 49% (pour 2012) de déchets plastiques pour un objectif  du Grenelle de l’environnement (tous déchets) de 75%, sachant, d'une part que chaque cycle de réutilisation réduit d'autant le volume de déchet et d'autre part que pour 2025, 100% des déchets plastiques devront être recyclés. 

Aujourd'hui, en 2016, Quel sont les freins à la réutilisation des emballages, sachant qu'il nous reste moins de 10 ans pour réduire et recycler les déchets, alors que la production augmente ?

dimanche 24 novembre 2013

Quelles sont les applications? Via le Business Model

La vision panoramique d'un inventeur pour couvrir l'ensemble des besoins technique n'est pas la vision ciblée de telle ou telle application. Pour cela, et comme la grande majorité d'entre vous me le conseille, il me semble nécessaire aujourd'hui de faire une étude de marché très ciblée (dit Business Model)



 Aussi, il est évident que toutes les techniques proposées ne sont pas utilisables à l'ensemble des applications, pour certaines d'entre-elles, seul le concept et le système d'ouverture/fermeture sera retenu.

L'étude de plusieurs Business Models sont en cours et plusieurs axes semblent se dessiner.
Afin de pouvoir communiquer sur telle ou telle application, en voici la liste en lien sur site dédié :
(en cours de construction)
  • E.Commerce
  • Grande distribution
  • Centre de stockage
  • Produits médicaux et pharmaceutiques
  • Expédition (aller et retour)
  • Convoyage de fond
Et ... Encore Merci à vos remarques par mail et à vos suggestions qui sont toujours les bienvenues. 
A très bientôt, Francis.

lundi 15 octobre 2012

La réutilisation des emballages est elle crédible ?



Hier, la réutilisation constituait depuis longtemps un réflexe naturel dans nos sociétés, cependant depuis les années 80 le monde du jetable a fait régresser la réutilisation.

Aujourd’hui, l’intérêt pour l’emballage réutilisable à repris sa place dans le monde industriel. Cependant, le recours se limite à l’emballage de troisième catégorie correspondant aux palettes, caisses, bacs et tourets de câbles. Ils sont utilisés dans de nombreux secteurs d’activités, avec des modes de gestion diversifiés. Seul les emballages de boissons fûts et bouteilles restes des primaires opérationnels dans le cadre de la réutilisation. Au vue du grand public, la pratique de la réutilisation, connue essentiellement sous forme de la consigne, a fortement baissé et est même devenue marginale.

Alors, demain le développement de la réutilisation est elle crédible dans le cadre des emballages des deux autres catégories ?

Oui, si l’on intègre tout en un les fonctions de logistique, de protection, de vente et de support d’information sur un seul et unique emballage soit :


  • LOGISTIQUE / Manutention, Stockage, Transport, Distribution.
  • PROTECTION / Article, Consommateur, Environnement.
  • VENTE / Packaging, Design.
  • SUPPORT INFORMATION / Commerciales, Légales, Sécurité.


Certes, cet emballage à lui tout seul ne suffit pas, un remaniement de la chaine logistique est à prévoir.
Cependant une remise en question est nécessaire aux vues des réels besoins :


  • Les demandes variables en terme de design relatif au packaging rends couteux la recherche et le développement pour un emballage à usage unique.
  • La demande croissante des consommateurs à éliminer le suremballage.
  • La montée en puissance du E-commerce utilisant des emballages à l’unité.

Si l’on joint la partie règlementaire :

  • La règlementation en vigueur en terme d’éco-conception des emballages rends couteux la recherche et le développement pour un emballage à usage unique.
  • Directive 94/62/CE .La réutilisation permet de prévenir la production de déchet en évitant les volumes correspondant à l’usage unique.
  • Dans le cadre des orientations du Grenelle de l’environnement, la réutilisation est un enjeu majeur au regard des enjeux technico-économique, social et environnemental du développement durable.

Freins perceptibles à la réutilisation des emballages :

  • Pour des raisons de logistique, la réutilisation d’un emballage implique une standardisation.
  • Le nettoyage des emballages vides.
  • La motivation permettant le retour de l’emballage.
  • La logistique liée au retour de l’emballage vide.


Voici donc les quelques éléments de travail non exhaustifs m’ayant permis d’argumenter mon invention.
Francis.

jeudi 9 août 2012

Point sur le Projet :

- La protection :

Actuellement, toutes les techniques proposées sont brevetés en France sous le même brevet FR2962111.
Je recherche des partenaires techniques et financiers afin de redéposer en France chaque technique en ciblant telle ou telle application.
Suivant le cas, certaines de ces techniques pourront faire l'objet d'une protection internationale.

- Les applications :


L'étude de base (1991) à été réalisée pour les besoins dans le domaine postal.
Il est maintenant évidant, aujourd'hui, que d'autres domaines tel que le e-commerce, les messageries diverses et autres, deviennent pertinents.
Pour cela, je recherche des moyens d'études d'applications et de marchés par l'intermédiaire des écoles de Managers en Logistique (Supply-Chain) afin de caler l'invention aux besoins et à la réalité du marché.

- Plan d'action :


Sur le court terme,
Cibler une entreprise ayant un besoin d'optimisation dans le cadre de la logistique d'un site industriel voulant échanger des produits emballés entre secteurs.
Les objectifs seront portés sur la réduction du coût des emballages d'articles tout en optimisant la traçabilité et la manutention.

Sur le moyen terme,
Basculer ces éléments logistiques et techniques sur l'unité d'expédition de cette entreprise avec un centre de triage automatisé pour les clients importants.
Les objectifs seront portés sur l'automatisation des stocks et des expéditions.

Sur le long terme,
Agrandir le processus à tous les clients de cette même entreprise voulant utiliser ce concept innovant.
Les objectifs seront portés sur un flux de réutilisation des emballages avec les clients sensibilisés pouvant ainsi former un cycle logistique impactant moins l'environnement.

- Bénéfices :


Autre que les gains évidents en termes de réduction d'emballages, d'automatisation du stockage et d'expédition, l'entreprise ci-dessus mentionnée, pourra faire une promotion autour de l'impact réduit de son activité sur l'environnement en affichant directement sur l'emballage sa stratégie environnementale .

Cependant, si vous avez une suggestion, n'hésitez pas à me contacter

lundi 14 mai 2012

Bonjour à tous,

Je souhaite avant tout vous remercier de vos remarques et de vos suggestions.
Et pour donner suite à vos diverses réactions,

 - REVENONS A L'ESSENTIEL -

Pour un produit alimentaire, le plus souvent, nous maintenons les denrées dans leurs emballages d'origine et jetons ces derniers après consommation. Pour tous autres produits, nous sortons le contenu et nous jetons l'emballage après la garantie.

L'emballage que je propose serait plus destiné à cette seconde catégorie. 
Aussi, pourquoi dans ce cas, nous achetons un emballage que nous n'utilisons pas ou si nous l'utilisons, c'est pour le renvoyer au fabricant ?

Mon avis, serait que ces emballages soient la propriété de ceux qui en ont besoin dans le cadre de la promotion et la mise en valeur du produit à vendre et fassent le nécessaire afin d'éviter de puiser indéfiniment dans les matières premières qui de surcroît deviennent de plus en plus rares.

Sachant qu'un emballage est coûteux lorsqu'il est bien conçu, mais il est aussi coûteux de le recycler pour une durée de vie finalement très courte.

Autrement dit, si nous voulons des emballages qui remplissent leurs objectifs soit la protection, la valorisation et la traçabilité du produit, mais aussi une eco-conception responsable pour notre environnement, il nous faut des matières premières complexes biodégradables et des éléments techniques dissociables.

Cela à un coût qu'il faut aujourd'hui supporter avec l'achat du produit et à court terme, l'emballage deviendra plus coûteux que le produit (si ce n'est pas déjà le cas).
Nous pouvons, aujourd'hui répartir ce coût sur plusieurs "distributions" par la réutilisation.

Revenons au bon vieux système de consigne et déconsigne utilisée dans le temps pour les bouteilles en verre étoilées.  Réfléchissons-y . Francis.